J’ai un doute 

Publié le 7 Mars 2015

 

J’ai un doute 


Moi j’ai ressenti la peur l’hiver dernier par une nuit de décembre. Nous étions tous les quatre, nous formions la famille Mamidiquan : mon frère Nathan, mon père Albert, ma mère Josiane, et moi -même Rémy. Nous étions installés sur le canapé du salon. Il était 16 heures nous parlions de notre semaine, quand mon père nous proposa d’aller faire une petite balade dans le parc du château de Versailles, non loin de chez nous, nous avions une heure devant nous avant que la nuit ne tombe, juste une petite balade pour nous détendre.

Nous voilà partis pour cette promenade qui sincèrement ne m’inspirait pas beaucoup, d’abord parce que la brume envahissait le paysage et le soleil n’allait pas tarder à se coucher. Mais je ne voulais pas dire que je l’appréhendais cette sortie car mon frère se serait une fois de plus moqué de moi ! Nous ne tardâmes pas à arriver devant cette forêt de chênes alignés, hauts de plusieurs dizaines de mètres chacun, ces formes au loin fantomatiques, indécises, et cette brume si épaisse si blanchâtre, qui enveloppait cette forêt rendait ce paysage encore plus terrifiant, macabre, glauque…et ce lac si calme, si calme qu’il me semblait que l’eau était fixée par le temps si bien que tout était si silencieux.

Il me semblait entendre le souffle de Nathan, il était 16h49 le soleil commençait à se coucher quand mon père décida de rompre le silence qui régnait parmi nous en proposant de regagner notre demeure car il avait soit disant très froid. Tout à coup : j’entendis un bruit si sourd que j’en ai encore les oreilles qui sifflent, puis un bouillonnement et les hennissements des chevaux, les hurlements d’Apollon, le conducteur du char, pour motiver ses troupes ; il demandait à ses chevaux d’accélérer le pas, à son guerrier en avant poste de guider son attelage vers la rive la plus proche. Son chariot était si radieux qu'il brillait de milles feux. Parlons de ces êtres étranges, il me semblait que c'étaient des centaures, mais, je n'étais pas certain, , ils étaient là, derrière le chariot, sur le flanc gauche. Serait-ce des ennemis ? Venaient-ils tuer la divinité ? Ou tout simplement étaient-ils des alliés qui les protégeraient d’une éventuelle attaque ?

Mon père m’appela mais je ne l’entendis pas…je sentis une main m’entraîner, de suite je reconnus mon père ! Qui me dit :

« -     "-Mais qu’est- ce qu’il t’arrive ? Es-tu parmi nous ? Rémy ?

        -Oui papa je suis là ! Mais regarde ! Je pointai du doigt le chariot

        -Oui, c’est un lac, qu’est-ce qu’il y a de si extraordinaire ?

        -Mais…mais…!

       -Tu as un problème ?

       -Non non ! Mais pourquoi y a t-il autant d’eau sur laberge  ?

       -Oui, tu as raison pourquoi ? »

            Je ne savais trop que penser.

Quantin Gourc, Maxim Laoué, Dimitri Biscarro

 

Rédigé par collège st pierre

Publié dans #Année 2014-2015

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